Je crois qu’il s’agit du trope le plus populaire parmi les lecteurs ! Le « Enemies to Lovers », ou en français, « Ennemis devenus amoureux ». Et attention pas Ennemies to lovers comme je le vois trop souvent écrit !

Ce trope, qui met en scène deux personnages qui commencent par se détester avant de tomber amoureux, est un incontournable des comédies romantiques et des romances contemporains. Mais qu’est-ce qui rend ce trope si captivant et pourquoi les lecteurs l’adorent-ils autant ?

Origines du trope :

Le trope « Enemies to Lovers » puise ses racines dans les récits classiques de romance, où les protagonistes sont souvent confrontés à des obstacles majeurs avant de trouver le bonheur. L’idée que deux personnes qui semblent incompatibles au départ puissent finalement trouver l’amour est une source de tension et d’émotion qui inspire les auteurs depuis longtemps. Pour ma part, un de mes préférés est le célèbre « Orgueil et préjugés » de Jane Austen (nous sommes nées le même jour, en plus Jane et moi ! ) mais on peut aussi citer « Jane Eyre » de Charlotte Brontë ou « Beaucoup de bruit pour rien » de Shakespeare. 

Attention, on cite parfois Roméo et Juliette, pour moi c’est tout à fait faux de le considérer comme une romance enemies to lovers puique 1) Une romance a TOUJOURS une fin heureuse (c’est la définition même de la romance) et je ne vous divulgache rien si je vous dis que dans Roméo et Juliette la fin ne vous laissera pas le sourire aux lèvres. 2) Dans Roméo et Juliette, ce sont les familles qui sont ennemies, pas les héros.  

Les éléments clés du trope :

Ce qui rend le trope « Enemies to Lovers » si efficace, c’est la dynamique complexe entre les deux protagonistes. Au début de l’histoire, les personnages peuvent être en conflit ouvertement, se jouer des tours ou se moquer l’un de l’autre. Cependant, au fil de l’histoire, des circonstances changent et les personnages commencent à voir l’autre sous un jour nouveau, révélant des qualités cachées et une attirance inattendue.

Exemples plus modernes :

Je pense immédiatement à  « Hate to Love » de Sally Thorne, où les protagonistes s’engagent dans une bataille verbale constante avant de succomber à leur attirance ou même « Hating you, Dating you » des Christina Lauren. Mais pour moi, une qui réussit particulièrement sur ce trope c’est Mariana Zapata avec « The wall of Winnipeg » ou « Kulti » ou encore « From Lukov with love ». 

Pourquoi les lecteurs l’adorent :

Ce qui rend, à mon sens, le trope « Enemies to Lovers » si irrésistible pour les lecteurs, c’est la tension dramatique entre les personnages, ainsi que la satisfaction de voir deux personnes surmonter leurs différences pour trouver le bonheur ensemble. De plus, le cheminement émotionnel des personnages, passant de l’hostilité à l’amour, offre une richesse de développement de caractères et d’intrigues complètement dingue. Moi qui écrit de la romcom, je peux m’amuser à leur créer des situations drôles et les pousser loin dans leurs désirs de vengeance ! 

Le trope « Enemies to Lovers » est un pilier des romans d’amour pour une bonne raison. Parce qu’on adore en tant que lecteur se persuader que même si on sait que dans une romance, le couple finira ensemble, c’est génial de se dire qu’au départ, ils n’ont rien en commun !

Et alors dans mes livres ?

J’ai écrit plusieurs Enemies to lovers.